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De l'Or et de l'Argent pour la vie !
7 février 2011

Notre balance et nous...une relation Toxique !

prise_de_poids

Dans Psychologies Magazine, édition d'avril 2008, p. 224

La balance nous communique notre poids mais aussi toute une série d'idées fausses et de croyances toxiques. L'objectif : les identifier pour mieux les neutraliser, afin de rétablir une relation apaisée avec notre corps et notre alimentation. Explications et conseils de Gérard
Apfeldorfer, psychiatre et psychothérapeute.
Par Flavia Mazelin Salvi


Qu'elle affiche - 4 kg ou + 500 g, la balance ne se contente pas de nous donner notre poids. A la manière des professeurs lors des conseils de classe, elle nous délivre avertissements, blâmes ou félicitations. Car cette machine, que l'on croit parfaitement fiable et objective, génère ou entretient une série d'idées fausses sur notre relation au corps, au poids et à l'alimentation. Son pouvoir et notre dépendance seraient moindres si seulement nous n'avions pas donné à ces quelques
centimètres carré de plastique et d'aluminium le statut de juge suprême. L'antidote à cette relation empoisonnée? Identifier une à une nos croyances erronées pour mieux les abandonner, afin de rétablir une relation plus juste, plus confortable et plus réaliste avec notre corps, notre poids et notre image.


onion_head_INTERROGElle prétend connaître notre poids idéal

Tout commence avec un fantasme : atteindre ou retrouver notre poids idéal.


Or, le poids idéal que l'on vise est rarement notre poids naturel,
c'est-à-dire notre poids d'équilibre ou de confort. Le poids idéal est souvent celui atteint après des régimes drastiques, ou celui jamais atteint et que l'on poursuit toute sa vie. Le problème est que la notion-même de poids idéal est soutenue par le corps médical, souligne G. Apfeldorfer, spécialiste des TCA : « Les médecins se réfèrent à l'IMC. Or, ce calcul est effectué à partir de données épidémiologiques – c'est-à-dire sur l'ensemble de la population – qui ne sont pas transposables aux individus. Elles ne tiennent pas compte de l'histoire pondérale, du mode de vie, ni de l'héritage génétique de
la personne.
»
Résultat : en élisant un chiffre « magique », qui symbolise à la fois notre poids de beauté et notre poids de santé, nous transformons le pèse-personne en caisse de résonance de données fausses et anxiogènes. Conclusion ? « Il ne faut pas perdre son temps et sa santé à courir derrière le poids idéal, conseille le thérapeute. Mieux vaut plutôt rechercher son poids d'équilibre. Celui que l'on appelle aussi poids naturel, dans lequel on s'installe durablement et sans effort quand on est vraiment à l'écoute de ses sensations corporelles et alimentaires. »


onion_head_STRESSElle stigmatise nos fluctuations de poids


Oui, et alors ? Nous sommes tous soumis à une relative instabilité pondérale. Par exemple, nous sommes plus légers à la sortie de l'été (alimentation moins riche et dépense physique plus importante) et plus lourds à la sortie de l'hiver (pour les raisons inverses). Mais la chimie de certains aliments joue aussi : le mélange glycogène (réserve de sucre)- eau occasionne des variations allant d'1 à 3 kg en l'espace de 12 à 24 heures !
Passé ce laps de temps, nous retrouvons notre poids initial.


Autre facteur : notre niveau d'hydratation. Moins l'organisme est hydraté, plus le corps retient l'eau. Le stress peut
aussi provoquer un stockage excessif. La reprise d'une activité sportive entraîne également une prise de poids (entre 1 et 3 kg). Soit la graisse est remplacée par le muscle (plus lourd), soit on s'est musclé sans avoir maigri.

Autre cause de fluctuation : les « craquages » alimentaires après un régime drastique. Chaque fois que vous mettez le corps en restriction alimentaire, vous activez une carte de mémoire de défense de l'organisme. Celui-ci va se mettre en mode « stockage en prévision de la famine » pour lequel il est génétiquement programmé. Ce qui explique pourquoi 400g de viennoiseries produisent parfois 2 kg de plus sur la balance !

Enfin, n'oublions pas les hormones, qui, chez les femmes surtout, font fluctuer le poids. « La graisse s'installe lentement et elle disparaît lentement, avertit G.Apfeldorfer. Il est donc vain de se mettre au régime quand on prend 3 kg en une semaine, les variations rapides proviennent toujours de mouvements d'eau ! »

onions_MDRElle nous fait croire qu'un bon poids, c'est un beau corps


Et c'est un mensonge ! Ou, plus exactement, une interprétation dangereuse du rôle de la balance dans la construction d'une image de soi positive. « Si le bon poids est le poids d'équilibre, celui qui ne nous coûte pas d'efforts pour être maintenu et qui respecte notre morphologie, alors ce bon poids-ci fait un beau corps, précise G.Apfeldorfer. Un corps accepté, que l'on aime soigner et mettre en valeur, qu'il soit maigre, mince, rond ou gros ! Mais, la plupart de temps, lorsque l'on dit beau corps, on se réfère à la norme en cours ce qui est à la fois une aberration et la source d'une grande souffrance pour tous ceux qui en sont éloignés. » Par conséquent, en affichant un poids que nous estimons loin du « beau corps », nous plaçons la balance dans le rôle du surmoi intransigeant et tyrannique.
Et à cause d'une pensée magique, « Quand je pèserai 50 kg, je serai belle », nous nous coupons de nos sensations corporelles et nous nous privons du plaisir d'habiter un corps singulier.


Onion_carton_rougeElle se prend pour un coach


La balance dans le rôle du coach alimentaire, ascendant père Fouettard!
« C'est l'une des croyances les plus désastreuses, déplore G.Apfeldorfer. La balance ne fait qu'entretenir des superstitions
dangereuses (« Il y a les bons aliments, peu caloriques, que l'ont peut consommer même de manière boulimique, et les mauvais, gras et sucrés, que l'on doit s'interdire ») qui poussent à la restriction cognitive (en contrôlant mon alimentation, je contrôle mon poids). » Il existe, selon le psychiatre et psychothérapeute, deux façons de manger : en se contrôlant ou en s'écoutant. La balance mène au contrôle, elle transforme le corps en objet potentiellement dangereux, que l'on doit
surveiller et contraindre. Tandis que l'écoute des sensations alimentaires et corporelles fait au contraire de notre corps un
partenaire, et non un adversaire. « Le nouveau puritanisme qui règne sur la nourriture a pour effet une moralisation de l'alimentation : la surcharge pondérale, même légère, signifie que l'on s'est laissé aller à de coupables plaisirs et que l'on doit remettre de l'ordre dans sa vie! » observe G. Apfeldorfer. S'ensuivent alors des privations aussi excessives qu'inutiles, car on sait aujourd'hui que les régimes draconiens « cassent » le métabolisme et se soldent, à plus ou moins court terme, par une prise de poids supérieure à la perte.


onions_QUOIElle veut toujours avoir raison


Et nous la croyons parce que nous faisons une confiance aveugle et erronée aux chiffres : « Ils ne peuvent pas mentir », pensons-nous. A tort. « Ce poids qui s'affiche n'est pas une vérité scientifique, insiste G. Apfeldorfer. La balance ne peut pas avoir raison, car chaque être est singulier. Sa morphologie, sa génétique, son mode de vie, son histoire le rendent unique. Or la balance ne dit rien de cette complexité, elle réduit l'être à un tas de kilos ! » Dans tous les cas, prévient-il, s'en remettre à une machine et dépendre d'elle nous privent d'une liberté essentielle : celle qui consiste à se faire confiance pour faire les choix de vie que l'on estime généralement de bien-être physique et psychiques. En fonction de son ressenti personnel.

F.M.S

Conclusion, mieux vaut comme repère un jeans bien ajusté, plutôt que cette satanée balance !

A Méditer ....

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Commentaires
M
Bonjour,<br /> <br /> Nous souhaiterions vous faire parvenir une invitation pour une séance de dégustation en pleine conscience, animée par le nutritionniste Jean-Philippe Zermati et le psychothérapeute Gérard Apfeldorfer. La soirée aura lieu le 7 juin ; il s'agit d'une avant-première organisée à l'occasion de l'ouverture d'un site internet.<br /> Vous serait-il possible de nous communiquer une adresse mail à laquelle nous vous pourrions vous envoyer l'invitation ? <br /> Merci d'avance ! <br /> Cordialement, <br /> L'équipe Linecoaching<br /> contact@linecoaching.com
T
merci beaucoup pour la réponse,<br /> et comme j ai 58 ans,je me dis que je ne suis pas loin de poids de jeune fille<br /> et faire en sorte de rester entre 53 et 54k<br /> c est vrai que j aime ma silhouette,je peux me permettre de mettre du 38,ma taille de jeune fille<br /> alors faire en sorte de rester dans cette taille<br /> je voulais te demander,je suis rester a 32p et j ai envie de passer a 35,comme il y a des journées je dois taper dans la réserve,,<br /> je me dis de faire 35p,et ne plus prendre dans la réserve,et voir si je reste das le méme poids,si cela monte de trop je vais redescendre a 32<br /> mais j ai un gros soucis,dés que je reprends je baisse vite mes poids<br /> comme la je mets 35p,et si je reprends,je baisse tout de suite<br /> je ne sais ps faire trois semaines en suivant 35pour voir mon corps comment il va réagir,c est mon plus grand défaut,,,<br /> il faut que je resistes,a ce défaut,laisser mon corps tranquille,tout au moins un mois complet
M
Bonjour Tatie, Il faut savoir que parfois on veut descendre à un poids bine trop bas pour stabiliser.<br /> Souvent on choisi un poids par rapport à avant sauf que on a pris de l'âge et que ce ne sera plus jamais comme avant donc il faut faire le deuil du poids idéal selon soi et voir plutôt du côté de sa silhouette ! Si à 53/54 tu te plait c'est super et l'essentiel et surtout si tu stabilises à ce poids !<br /> <br /> A bientôt<br /> ClairDeLune
T
bonjour je suis d accord,pour ce résumé<br /> je fais ww depuis plus de quatre ans,j ai perdu 29,et repris deux kilogs<br /> je ne suis jamais passer en stab,méme en flexipoints,<br /> et la je suis en stab,depuis plus de six mois comme vous et voila,jejongle toujours avec un a deux k,,,et cette balance que je n arrive pas décrocher,il y a des moments c est tous les jours,<br /> et j ai un jean fétiche ,quand il me serre,je me dis que je dois me remetre dans le bon chemin,<br /> et je me suis fai un bilan,depuis 2008 j ai repris 1k3OOg,je voudraissavoir si c est normal,je me prends la téte toutes les semaines,pour cette montée,<br /> en mensurationje ne bouge pas plus d un cm,,<br /> je mesure 1,53cm,je faisais 81kj avais descendu a 51k et repris aprés propoints,je suis arrivé a 53,alors j ai decidé de stabiliser,et la c est entre 53 et méme 54k,300,<br /> je voudrais savoir si c est normal<br /> je fais tous les jours une 1h30mn de marche ou 45mn de vélo d appartement,,<br /> je vous remercie pour la réponse
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